La Covid nous a privé de cette sortie en 2020 et 2021 mais l’obstination l’a emporté et la 3e tentative aura été la bonne, même si la Covid ne nous a pas complètement épargné puisque 3 personnes sur 14 auront été testées positives le lendemain de notre retour.
Côté technique, un résumé des exploits de la semaine : Le circuit réalisé est tracé à partir des données GPS enregistrées pendant les randonnées à raison d’un point tous les 10 m
Ces mêmes données servent au calcul des chiffres du tableau. Les dénivelées et altitudes ont été recalculés à partir des données cartographiques, elles peuvent donc être légèrement différentes de celles données à chaud en fin de randonnée. Pour l’IBP, les couleurs correspondent à un indice d’effort pour une préparation physique moyenne (plus de détails ICI)
Le profil de chaque randonnée commenté au moment du départ avec les triangles jaunes signalant les rampes supérieures à 10 % s’est avéré très pédagogique. Le groupe s’est tout de suite approprié cette représentation et a assimilé ces triangles au panneau routier du « attention travaux » et, c’est bien connu, quand on le rencontre et qu’on est prudent, on ralentit. Et dans certaines montées avec de « gros travaux », nous avons été très très prudents !
Dans ces zones, Françoise est toujours arrivée quelques pas devant Gérard dont les qualités connues et reconnues de serre-file ont encore été très appréciées. Ses bâtons se sont encore bien promenés… dans son sac et sont rentrés à la maison sans la moindre usure.
Côté terrain : la région est constituée de dépôts calcaire et marneux (marne = argile + calcaire) plus ou moins plissés lors de la formation des Pyrénées puis des Alpes. Beaucoup de sentiers sont éprouvants pour les chevilles car très caillouteux, la pluie a lessivé la terre, il ne reste que les cailloux. Après la pluie, les sols marneux deviennent glissants et alourdissent les chaussures d’une couche supplémentaire difficile à décrocher de la semelle.
Les autochtones ont bien retenu de leur cours de géométrie que la ligne droite est le plus court chemin entre 2 points, pour le randonneur, certaines rampes sont éprouvantes en montée comme en descente !
Le circuit est très bien balisé avec de nombreuses marques rouge et jaune et des panneaux indicateurs bien répartis tout le long.
Côté Météo : nous avons eu un échantillon presque complet de ce qu’on peut rencontrer en randonnée itinérante en moyenne montagne. La Drôme provençale évoque pour beaucoup le soleil, le ciel bleu, les cigales, la lavande… Pour la lavande et les cigales, on savait qu’il était trop tôt. Le ciel bleu et le soleil étaient bien au rendez-vous le 1er jour avec une pointe de mistral. Le reste du temps nous avons admiré des effets de nuages très photogéniques, entendu quelques coups de tonnerre, essuyé 2 averses orageuses qui n’ont rien à envier à nos grains bordelais, résisté au vent froid au sommet des crêtes et tenté en vain de couper au couteau un épais brouillard une journée complète, … mais pas de grêle ni de neige ! Mais il en faut plus que ça pour entamer le moral d’un randonneur de l‘ASCPA comme vous allez le constater.
La vie du groupe au jour le jour : Je ne reviens pas sur la description technique de chaque étape, le topoguide le fait de façon juste et précise. Droit à l’image : certains photos ci-après montrent les participants à cette sortie en clair. Elles sont publiées uniquement sur le blog avec le consentement oral de tous, demandé en début de sortie.,
J 1 - Samedi 30 avril : Trajet ASCPA - Le Poët-Laval
8 h15, ponctualité ASCPA Rando oblige, le troupeau se sépare en quatre pour une longue transhumance motorisée vers la Drôme provençale. Arrivée avant l’heure au village de Le Poët-Laval, aucune brebis ne s’est égarée en route. Le gîte « Le presbytère » est géré par la maison d’accueil Le Gué,centre de soins et d’hébergement pour toxicomanes créé il y a 25 ans dans les locaux d’un ancien orphelinat, propriété des sœurs adoratrices bénédictines. Mathilde, nous fait visiter cette ancienne bâtisse bien reconvertie. On va regretter de ne pas y rester plus longtemps.
Les chauffeurs vont poser les voitures sur le parking de La Bégude-de-Mazenc suivis par Mathilde qui nous ramène au bercail. Nous partons tous à l’assaut du vieux village perché sur son éperon rocheux avec tout en haut son château et son ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.
En ruine dans les années 50-60, ce village fondé au XIIème siècle revit par la volonté d’une personne qui y a installé un hôtel-restaurant. C’est maintenant un petit bijou magnifiquement restauré. C’est aussi un haut lieu du protestantisme (petit musée) et le point de départ du sentier international « sur les pas des Huguenots » qui reprend l’itinéraire emprunté par les protestants qui fuyaient vers la Suisse puis l’Allemagne après la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685 (1600 km, avis aux amateurs).
Retour au gîte, certains ont eu la bonne idée d’apporter un apéritif, dégusté au soleil. Bernard dit « œil de lynx » regrette de ne pas avoir été mis dans le coup, il aurait pu venir avec l’eau !
Le personnel de la maison d’accueil nous apporte le repas, père Marco entonne timidement un AVE (… le petit doigt), c’est la moindre des choses dans un ancien presbytère, et le repas peut commencer.
La salade vient du jardin de la maison d’accueil. Pour le couscous, ceux qui ont osé ont trouvé que la harissa locale ne manquait pas de piment, bonne occasion pour reprendre de la semoule n’est-ce pas Alain ?
Découverte du picodon, LE fromage de chèvre local qui fait l’objet d’une AOP. Certains envisagent déjà d’en emporter au retour.
Le ton de la soirée est donné, c’est bien parti pour la suite.
J 2 - Dimanche 1er mai : Le Poët-Laval - La Bégude-de-Mazenc
Une étape de mise en jambes ! Montée à nouveau en haut du village pour rejoindre un beau sentier muletier entre d’anciennes terrasses maintenant envahies de chênes pubescents dont on apprécie l’ombre.
En descendant vers Souspierres, rencontre des premières cultures, un champ de lavande aux touffes bien alignées mais pas fleuries et un autre de colza au jaune qui vous saute aux yeux.
L’église de Souspierres est fermée et il n’y a pas de place autour pour la pause, mais la Mairie de l’autre côté de la route a bien fait les choses : robinet d’eau, toilettes, quelques chaises, … et à l’abri du vent.
Un endroit royal pour le pique-nique et la sieste.
Après cette coupure, direction la belle chapelle romane Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Elle se mérite, la montée est raide mais la récompense est en haut, puis descente vers le vieux village perché de Chateauneuf-de-Mazenc qu’on visite rapidement, puis la Bégude-de-Mazenc où nous attendent nos voitures.
Retour au gîte et abandon de nos véhicules sur le parking de Le Poët laval sous la protection de la police municipale informée de notre séjour.
Les chiffres du jour : distance 14,2 km ; dénivelé + 700 m ; dénivelé – 1180 m ; IBP 73
J 3 - Lundi 2 mai : La Bégude-de-Mazenc - Fontlargias
Étape la plus longue du circuit. Deux résidents de la maison d’accueil nous emmènent en minibus à La Bégude-de-Mazenc là où notre étape d’hier s’est arrêtée. Sur le pont du Jabron, l’on n’y danse pas tous en rond, une longue montée en forêt vers la plaine aux loups nous attend. Loup y es-tu ? NON, alors direction le village d’Aleyrac où on croise un groupe de randonneurs au moral d’acier. A la demande générale, petit détour pas prévu initialement par les ruines de l’église Notre Dame la Brune (XIIe siècle), bel endroit pour la pause banane. On n’est pas à 1 km près quand il y en a 24 à faire !
Il faut remonter trouver notre trace commune avec le GR 429 qu’on quitte juste avant le col de la Croix où on se pose à l’ombre pour le pique-nique mais pas de sieste aujourd’hui, il reste encore un grand bout de chemin. Longue descente en forêt avec des passages très pentus au départ qui s’adoucissent à l’approche de la Tour d’Alençon, reste d’un donjon sur son site castral.
On atteint le village de la Roche-Saint-Secret, ça n’est pas le terme de l’étape puisque l’on entame alors une longue montée (4,4 km) avec le rocher des Aures en point de mire et … enfin le gîte de Fontlargias où Corinne nous accueille, il est presque 18 heures. OUF ! Tout le monde est d’accord avec le jeune auteur du dessin sur le livre d’or du gîte.
Mais la journée n’est pas finie pour autant, comme tous les jours, Monique organise une séance d’étirements. Une mauvaise interprétation de la photo pourrait laisser faire croire que c’est réservé aux femmes, mais pas du tout, malheureuse coïncidence, cela est malencontreusement tombé à un moment où les hommes étaient occupés ailleurs !
Pour terminer en beauté cette étape, le club offre un apéritif, c’est l’occasion de découvrir le MYRO kir local à base de liqueur de MYrtilles et de vin ROsé. Dernière surprise de la soirée, les saucisses à l’ivrogne, saucisses de porc confites dans une sauce au vin rouge accompagnées de linguines qui font l’unanimité, félicitations à la cuisinière !
Les chiffres du jour : distance 24,7 km ; dénivelé + 990 m ; dénivelé – 621 m ; IBP 92
J 4 - Mardi 3 mai : Fontlargias - Miélandre
Après l’étape la plus longue hier, l’étape au plus fort dénivelé (1032 m) aujourd’hui et les « gros travaux » commencent dès la sortie du gîte dans la montagne des Chapelets d’abord puis celle de la Lance à suivre. La montée se termine dans une prairie avec gentianes printanières jusqu’au rocher Garaux, point culminant de la journée avec ses 1338 m, qu’on atteint en suivant la crête. De là haut, le panorama à 360° est magnifique.
La montagne de La Lance est un site naturel sauvage qui a abrité, après novembre 1942 (occupation allemande de la zone sud), les maquis de la Lance où de nombreux jeunes refusant la collaboration ont transité.
La crête est maintenant une zone d’alpage pour l’élevage ovin et bovin. On peut aussi y croiser un groupe de randonneurs de l’ASCPA.
C’est aussi une barrière climatique pour les remontées méditerranéennes et les nuages qui montent ne nous inspirent pas confiance, alors on entame notre descente en perdant notre trace qu’on va retrouver un peu plus loin moyennant une petite montée supplémentaire (désolé Françoise).
Pique-nique rapide avec coup de tonnerre avant d’entamer une descente acrobatique en s’accrochant aux arbres et arbustes qui bordent le « chemin ». Heureusement l’averse orageuse n’arrive qu’après ce mauvais passage. Par contre, les chaussures sont lourdes et le terrain glissant pour monter au col de la Pause par un chemin marneux. La pluie cesse pendant la descente en forêt à travers l’Adret de la Lionne jusqu’au vieux village de Teyssières où un dernier chemin, bien marneux lui aussi, nous conduit au gîte où on arrive mouillés avec les chaussures crottées.
Frank, aussi maire du village, nous accueille et nous installe dans son grand gîte.
Alain est allé voir dans le dortoir des filles, il en est reparti très marqué … par le linteau de la porte de sortie ! Et en plus, son téléphone n’a pas résisté à la pluie, ni le coup de sèche-cheveux ni l’immersion dans le sac de riz n’y font, soirée prise de tête pour lui !
Un petit feu au poêle à bois nous attend dans la salle à manger.
Frank fait aussi la cuisine, il n’est rien resté de sa soupe au pistou, son gratin de ravioles et sa crème brûlée.
Bravo, Monsieur le Maire.
Les chiffres du jour : distance 16,5 km ; dénivelé + 1032 m ; dénivelé – 1022 m ; IBP 95
J 5 - Mercredi 4 mai : Miélandre - Ferme du col de Blanc
Avant de partir, Gérard donne des explications sur la géologie de la région avec illustration en vraie grandeur sous nos yeux. Départ par le chemin inverse à celui d’hier pour traverser le Lez et rejoindre Teyssières et notre GRP qui nous conduit après l’église à travers une hêtraie jusqu’au col de Marot pour notre pause banane.
Longue descente en ligne droite par un chemin particulièrement caillouteux jusqu’au village de La Paillette qu’on traverse pour prendre la route du col de Blanc et son gîte à 7 km.
Ciel très chargé, un hangar au bord de la route nous permet de pique-niquer à l’abri, même s’il ne pleut pas pour l’instant. Dernière ligne droite vers la ferme du col de Blanc, une copieuse averse orageuse nous rattrape peu avant notre but et, comme hier, nous arrivons dégoulinants au gîte. Bernard nous accueille et nous ouvre sa chaufferie pour y faire sécher vêtements de pluie et chaussures. Véronique, sa femme, nous installe dans les chambres où nous allons rester deux nuits.
La particularité culinaire du soir est la boulette de chevreau (de l’élevage de la ferme) avec des pâtes penne. Pour finir la soirée, match de foot pour les uns, partie de cartes pour les autres, dodo.
Les chiffres du jour : distance 16,8 km ; dénivelé + 1882 m ; dénivelé – 652 m ; IBP 79
J 6 - Jeudi 5 mai : Boucle ferme du col de Blanc - Montagne Miélandre
Surprise ce matin au réveil, un épais brouillard a effacé tous les horizons et en plus il pleut. Dommage quand le but de la journée est de monter au sommet de la montagne de Miélandre, point culminant de la région pour la vue à 360°. De plus côté itinéraire, Véronique nous déconseille de revenir par le chemin prévu dans notre boucle car une coupe rase a été faite et on marche dans une marne épaisse bien gluante et toujours aussi glissante. Donc, changement de programme, au lieu d’une boucle ce sera un aller-retour par le même chemin avec un départ différé d’une
heure en espérant que la pluie s’arrêtera et, pourquoi pas, qu’à 1450 m, on soit au dessus de la nappe de brouillard. Pour la pluie, le miracle s’est accompli, pas pour le brouillard hélas !
Pas de sieste aujourd’hui, arrivée tôt au gîte. Les brebis à tête noire et leurs agneaux n’en reviennent pas de voir des randonneurs dehors par un temps pareil.
Le temps s’arrange un peu, les plus courageuses vont faire les étirements Une odeur alléchante monte de la cuisine. Après un bon repas, la tendance générale ce soir est plutôt de regagner son lit.
Les chiffres du jour : distance 6,3 km ; dénivelé + 638 m ; dénivelé – 639 m ; IBP 74
J 7 - Vendredi 6 mai : Ferme du col de Blanc - Comps
Une journée sans réelle difficulté.
Dernier coup d’œil sur la ferme du col de Blanc depuis notre sentier qui suit une crête. Le ciel est encore encombré mais on arrive quand même à distinguer les lointains. Une des chaussures de Bernadette avec la semelle qui bâille est maintenue en état de marche avec un lacet. Tiendra-t’elle jusqu’à notre arrivée ? Suspense insoutenable !
Sentier puis piste en forêt qui nous conduit en haut de la Montagne de Ruy près d’une aire de départ de parapentes.
Bel endroit pour la pause banane avec vue imprenable sur le village de Vesc au fond de sa vallée.
C’est là qu’on va, belle descente facile en forêt. A l’approche de Vesc, on capte mieux radio rando. On a même entendu une chanson où il est question d’une certaine Jeanneton qui prend sa faucille pour aller couper du jonc … mais que les oreilles chastes se rassurent, cette histoire a une morale, elle a même une morale de la morale. Larirette !
Traversée de Vesc sous l’œil admiratif d’un couple d’autochtones avant de reprendre la montée vers le col du même nom. On quitte le GRP qui part à l’est vers Orcinas pour rejoindre plus directement Comps et notre gîte La Fontaine des Lys situé un peu à l’écart.
Malika nous installe dans de magnifiques chambres de 3 refaites récemment dans un bâtiment séparé pour nous isoler d’un groupe bruyant qui occupe le bâtiment avec le dortoir prévu initialement pour nous. Bonne idée, d’autant plus qu’en fin de soirée Véronique de la ferme de col Blanc nous apprend que Bernard, son mari, que nous avons côtoyé le mercredi est positif à la Covid donc nous sommes tous cas contact ! Que faire ? Réunion de crise avec tout le groupe, tous vaccinés avec rappel, personne n’a le moindre symptôme, décision à l’unanimité de terminer le séjour comme prévu en nous tenant le plus à l’écart possible autant que faire se peut.
Les chiffres du jour : distance 16,9 km ; dénivelé + 695 m ; dénivelé – 883 m ; IBP 75
J 8 - Samedi 7 mai : Comps - Le Poët-Laval
Une dernière étape avec de « gros travaux » en milieu de parcours et l’IBP le plus élevé de la semaine.
Ca tombe bien, tout le monde est toujours en forme ce matin et Bernadette peut repartir d’un bon pied, elle a réparé ses chaussures avec quand même une paire de secours dans le sac à dos.
On quitte notre gîte, qu’on va retrouver ce soir, par le chemin inverse à celui d’hier pour rejoindre le GRP.
Passage près du château de Comps, de la source du Jabron qu’on a enjambé lundi à la Bégude-de-Mazenc et tout à l’heure à Dieulefit.
Arrêt photo à la magnifique église romane de Comps isolée dans la nature.
Poursuite de notre descente (chemin commun avec le GR9) vers Dieulefit où on fait notre pause banane avant d’attaquer la difficulté de la journée. Montée rectiligne avec quelques fortes pentes vers le col de Perthuis, chacun marche à son rythme, le groupe s’allonge mais tout le monde arrive au but pour un pique-nique bien mérité. Fin de la montée dans une belle hêtraie aux feuilles encore vert tendre.
On abandonne à nouveau le GRP qui fait un grand détour au nord pour un sentier à l’ouest qui suit les courbes de niveau d’abord dans la hêtraie puis dans une grande prairie à l’herbe rase : la montagne du Poët.
On y découvre un tapis d’anémones pulsatille de couleur violette plutôt en fin de floraison. C’est une plante rare et protégée dont la cueillette est réglementée.
Du bord de la falaise, panorama à 180° vers le nord avec beaucoup de vent, les arbres en donnent la direction.
Détour par le « Trou du Furet », une arche naturelle qui sert de passage aux randonneurs les plus téméraires pour franchir la falaise de la montagne du Poët. La descente par cet itinéraire est fortement déconseillée !
Nous descendons donc vers Le Poët-Laval par un long sentier rectiligne en forêt. Au bout de celui-ci, on aperçoit le château perché en haut du village que nous avons quitté depuis une semaine. La boucle est bouclée et nos voitures nous attendent.
Retour à La Fontaine des Lys via Dieulefit pour un arrêt essence, picodon, … et un pot sur la place centrale à l’ombre d’un vieux platane au pied de l’église. Ma proposition de visite à pied du vieux village n’a pas eu d’écho, allez savoir pourquoi ?
Les chiffres du jour : distance 20,5 km ; dénivelé + 942 m ; dénivelé – 1247 m ; IBP 98
J 9 - Dimanche 8 mai : Le Poët-Laval - Pessac
Le retour vers Pessac s’est bien passé pour tous. Le lundi trois d’entre nous sont positifs à la Covid attrapé probablement au contact de Bernard à la ferme du col de Blanc le mercredi. Malika de la Fontaine des Lys, que j’ai appelée aussitôt, n’avait personnellement aucun symptôme et n’accueillait pas de groupe pour la semaine. Tant mieux !
Pour conclure :
Une telle sortie met en lumière celui qui l’organise mais d’autres, sans qui ça ne serait pas possible, oeuvrent dans l’ombre : Thierry et le CA à la planification et la validation du programme, Daniel à la souris et au clavier, Anne aux cordons de la bourse et Gérard à l’interface avec la FF Randonnée et comme binôme sur le terrain. Merci à eux.
Mathilde, Corinne, Béatrice (et Frank), Véronique et Malika, nos hôtes des différents hébergements ont trouvé notre groupe organisé, soudé avec un bon état d’esprit. Elles ont particulièrement apprécié les petits coups de main (mettre et enlever le couvert, faire le service, défaire les lits et rassembler le linge sale, charger les bagages dans les voitures) qui individuellement ne coûtent rien mais qui multiplié par 14 font gagner un temps précieux. Merci au groupe.
Gérard et moi avons passé une très bonne semaine et espérons surtout avoir donné envie à tous de tenter ou de recommencer ce type d’expérience.
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