Du 08 au 12 mai était organisé un séjour en Pays catalan clairement orienté « découverte ».
Les 20 participants ont rejoint le village vacances d’Argelès-sur-Mer mercredi 08 mai en fin de journée pour s’installer, partager un apéritif de bienvenue, dîner et profiter de l’animation café-théâtre pour certains.
Pour la première journée d’activité, l’objectif des randonneurs était de découvrir l’environnement immédiat de leur camp de base. C’est donc du centre de vacances qu’ils se sont élancés vers la Tour de la Massane, symbole d’Argelès et témoin de son passé. Perchée à 800 m d’altitude cette tour fut construite à la fin du XIIIe siècle et conserva longtemps son rôle de vigie.
En chemin nos randonneurs ont pu découvrir également le château Valmy, des dolmens et la chapelle Saint-Laurent.
Pour cette première journée de randonnée, en 7 h 30 de marche, 17,2 km ont été parcourus avec un dénivelé de 900 m.
De leur côté, le matin, les marcheuses nordiques ont découvert la retenue de Villeneuve-de-la-Raho : très bel endroit pour parfaire sa technique et sa vitesse. Il s’agit du lieu de prédilection des marcheurs nordiques de la région. Ils ont d’ailleurs accueilli chaleureusement le petit groupe Pessacais et ont partagé avec lui leurs connaissances du site. L’occasion de parcourir 7 km.
L’après-midi, découverte de la marche nordique avec dénivelé sur les hauteurs de Valmy .
Le plaisir de pratiquer autrement, du dénivelé, des chemins forestiers mais aussi des sentiers que les randonneurs ne sont pas les seuls à pouvoir emprunter (8,5 km parcourus et 350 m de dénivelé). Moments de bonheur devant les magnifiques paysages de cette somptueuse région.
Sur le retour, visite du parc du château de Valmy, havre de paix riche en verdure et jalonné d’explications sur la flore présente.
Après cette journée d’effort, une séance d’étirements était proposée par Karin au profit de tous. Il s’agissait de prévenir les douleurs, favoriser la récupération et éviter les blessures qui peuvent devenir handicapantes sur le long terme et gâcher le plaisir de la suite du séjour. Vous pouvez retrouver des exercices dans la fiche pratique disponible ici.
La deuxième journée était consacrée pour les randonneurs à la découverte de la flore locale au travers d’un parcours offrant de larges panoramas sur la côte Vermeille.
La randonnée fut l’occasion de découvrir le système défensif réalisé entre 1883 et 1886 et destiné à renforcer le dispositif côtier et en particulier la Batterie de Taillefer surplombant les casernements de droite (aujourd’hui reconvertis en refuge où une pause fut appréciée), la Tour Madeloc, la batterie 500, les casernements du Centre et la batterie de La Galline dont les remparts ont offert un point de vue appréciable lors du pique-nique.
Les randonneurs ont ainsi ajouté à leur compteur 20,5 km et 800 m de dénivelé.
Pendant ce temps, le matin, les marcheuses nordiques sont allées découvrir la Chapelle Saint-Laurent au départ du village vacances. Argelès-sur-Mer compte 7 églises et chapelles qui appartiennent au patrimoine et à l’histoire de ce village. Confirmation de la pratique de la marche nordique avec dénivelé et approfondissement des techniques de descente et de montée sur 8 km et 300 m de dénivelé. Et bien sûr le plaisir de découvrir la région et des vues toujours aussi incroyables.
Pique-nique sur l’herbe au bord du lac de Saint-Jean-Pla-de-corts en compagnie d’une cane bavarde et démonstrative, belle découverte ! Puis parcours de 9 km entre le tour du lac et le Boulou (voie verte), village que nous avons pris le temps d’explorer pour voir son église Sainte-Marie et sa tour quadrangulaire
Et la soirée s’est achevée par la séance d’étirements, une découverte de Collioure, le dîner et une animation « cabaret ».
L’objectif du troisième jour de randonnée était multiple. Il s’agissait pour certains de se mesurer à une ascension continue de 1150 m sur moins de 8 km (soit une pente moyenne de près de 10 % avec des passages à 30 %). Cet objectif a été atteint par tous en 3 h 45 et ce malgré des équipements réparés sommairement.
Le deuxième objectif du jour était de contempler les côtes françaises et espagnoles depuis le pic de Néoulous, mais c’était sans compter sur le gros nuage qui a rappelé qu’il ne faut jamais s’aventurer sur les chemins sans équipements chauds quelle que soit la saison.
Mais un randonneur doit savoir s’adapter, et la décision de sacrifier le pique-nique au profit d’une pause plus réconfortante au chalet de l’Albère a été appréciée par tous avant de rejoindre les voitures 1000 m plus bas.
Mais un randonneur doit savoir s’adapter, et la décision de sacrifier le pique-nique au profit d’une pause plus réconfortante au chalet de l’Albère a été appréciée par tous avant de rejoindre les voitures 1000 m plus bas.Pendant ce temps, les marcheuses nordiques rejoignent le col de l’Ouillat en voiture avant d’emprunter un parcours très nature en passant par le pic de Néoulous et le col de l’Ouillat.
Malheureusement, comme pour les randonneurs, pas de visibilité mais vent, pluie et nuages sont au rendez-vous.
Circuit de 9 km et 420 m de dénivelé sans oublier comme à chaque fois les échauffements et les étirements.
Puis direction le chalet de l’Albère en attendant l’arrivée des randonneurs.
Après le repas pris en commun retour au village vacances pour analyser le film réalisé jeudi et approfondir les points techniques.
Au retour des randonneurs vers 18 h 30, les plus assidus n’ont pas fait l’impasse sur la séance d’étirements avant la sangria/tapas, le dîner et la soirée dansante.
L’objectif du quatrième jour du séjour était de regrouper les randonneurs et les marcheurs nordiques sur le même parcours mais aussi de découvrir la Tramontane, notamment au niveau du point de mesure de référence, le Cap Béar. En Catalogne et en Languedoc, la tramontane est le vent de secteur ouest à nord-ouest provenant des massifs montagneux et soufflant en direction du golfe du Lion. Ce vent régional peut être violent et froid, il est plus vigoureux en hiver et au printemps et ses rafales dépassent régulièrement les 100 km/h, ce qui était le cas ce jour-là. Ne pas perdre son chapeau, sa casquette, ses bâtons ou sa carte a été un vrai challenge au niveau du phare de ce Cap.
Cependant, la présence de ce vent a permis d’avoir des vues dégagées et des éclairages magnifiques sur la région.
Après 8 km et 400 m de dénivelé, les randonneurs et les marcheurs nordiques se sont regroupés le long de la plage, sur le site de Paulilles pour un dernier pique-nique.
L’Anse de Paulilles dévoile un paysage de contrastes entre le monde de la vigne et celui de la mer, qui en fait l’un des plus beaux joyaux de la côte catalane.
Cette dernière matinée permit également de découvrir l’ancienne dynamiterie Nobel nichée entre le cap Béar et le cap Oullestrell, sur la commune de Port-Vendres.
Après ces quatre jours riches en découvertes humaines, touristiques et techniques, les participants ont rejoint les voitures et pris la direction Pessac.
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