Week-end raquettes en vallée d’Aure

Du 25 au 27 février 2022

Vendredi 25 février

C’est à Guchen, au cœur de la Vallée d’Aure que les participants à ce week-end raquettes en milieu alpin se sont rejoints vendredi 25 février en fin de journée.
A peine le temps de prendre possession d’un dortoir du château Rolland, bâtiment chargé d’histoire, que Thierry et Karin distribuent les équipements de sécurité montagne et en rappellent l’utilisation avant le dîner.

Samedi 26 février

Compte tenu de l’état du manteau neigeux, stable mais glacé en surface le matin et fondant sur les versants exposés l’après-midi, les animateurs ont choisi d’évoluer sur le versant ouest de la vallée du Badet.
Le départ se fait en pente douce pour réveiller les muscles et appréhender les différentes techniques de progression sur ce type de neige.

En effet, on ne progresse pas de la même manière en pente douce, raide, en dévers ou en descente, et en absence de poudreuse, la maîtrise des différentes techniques est nécessaire.
C’est aussi l’occasion de découvrir les différents types de raquettes et l’intérêt des raquettes équipées en plus des 6 pointes classiques, de couteaux latéraux, de griffes de pointe de pied plus agressives et permettant d’enfoncer le talon muni de pointes en-dessous du tamis pour les descentes en pentes verglacées.
Avant que la pente ne devienne plus marquée, un exercice de technique d’arrêt est organisé afin que chacun puisse faire face aux glissades à venir sans se mettre en danger.

La progression peut alors reprendre.

Après une montée en lacets et une traversée en dévers, le groupe fait une nouvelle pause pour faire un exercice de recherche DVA (détecteur de victimes d’avalanche).

Puis l’ascension se poursuit jusqu’à 2350 m où Thierry a sculpté un canapé dans la glace pour piqueniquer en toute sécurité et profiter de la vue.

Rassasiés, il est temps pour nous de se tester en descente sur cette neige de printemps.
Avec plus ou moins d’assurance nous descendons de 400 m en 1 km soit une pente moyenne de 40 % et rejoignons la vallée du Badet que nous remontons pour faire un nouvel exercice.

Il s’agit de retrouver un corps (sac à dos) enfoui sous 80 cm de neige. La recherche DVA permet de localiser le lieu à quelques dizaines de centimètres près. La sonde affine la précision, mais il faut creuser et c’est de loin l’étape la plus physique, que l’on a rarement l’occasion de pratiquer. Avec méthode et organisation, le sac à dos est récupéré sans dommage. Après ce dernier exercice, nous rejoignons le parking en suivant la Neste.
Finalement, cette journée ensoleillée nous a permis d’appréhender les bases du secours en milieu alpin et de prendre confiance pour progresser sur un manteau neigeux glacé.
 Bilan de la journée : 9,1 km + et  680 m de dénivelé –  IBP pondéré* 114

* Pour un parcours identique l’indice d’effort est majoré de 30 % quand la progression se fait dans la neige

Dimanche 27 février

Dimanche, pas de grasse matinée. Le petit déjeuner est pris à 7 h 30, les bagages sont chargés dans les voitures et nous partons à 8 h 30 vers Cazaux Dessus dans la vallée du Louron.

Le début de la randonnée se fait raquettes sur le dos, car il faut atteindre 1500 m d’altitude pour fouler la neige.
La boucle du jour emprunte dans un premier temps un sentier forestier, suit le ruisseau de Saint Christau et passe à proximité de deux cabanes. Après la cabane de Cristau du haut, la pente se fait plus raide.

La montée se poursuit jusqu’au pic du Lion (2102m). Malgré une légère brise et quelques nuages, nous piqueniquons au sommet.

Nous rejoignons les voitures à 15 h 45, et reprenons la route vers Pessac après quelques étirements et prenons le temps sur le chemin de partager un verre et une excellente tourte aux myrtilles.

 Bilan de la journée : 14,5 km, + et – 994 m de dénivelé, IBP pondéré* 133

* Pour un parcours identique l’indice d’effort est majoré de 30 % quand la progression se fait dans la neige