A 13 heures, les participants se retrouvent sur le parking du Pla Del Mir à la station des Angles. Le temps de s’équiper, fixer les raquettes sur le sac à dos qui contient toutes nos affaires pour 4 jours, nous débutons notre première étape en longeant le parc animalier. A 1800 m d’altitude, l’enneigement reste inférieur à la normale. A 4 km du départ en franchissant les 2000 m d’altitude, la neige permet d’alléger le sac et de chausser les raquettes. Nous poursuivons notre ascension sur un peu plus de 2 km pour passer à proximité du lac d’Aude
Passage à proximité du lac d'Aude
Nous franchissons un col (2182 m) et redescendons dans la forêt jusqu’à la route d’accès au Barrage des Bouillouses, fermée l’hiver au-delà du Pla dels Avellans. Il nous reste alors 1,6 km à parcourir pour atteindre le refuge où nous nous installons pour 3 nuits.
Arrivée au col
Descente en forêt
Bilan de la montée au refuge : distance : 9,8 km ; dénivelés : + 498 m – 201 m ; IBP majoré∗ : 84
∗ Dans la neige l’IBP est majoré de 30 %
Vendredi 28 février
Réveil 7 heures, petit déjeuner 7 h 30, départ 8 h 30. Ce matin, le ciel est dégagé et illumine le refuge. Nous traversons le barrage mis en service en 1910 et débutons notre tour des lacs du Carlit à pied.
Le refuge des Bouillouses
Le barrage des Bouillouses
A un kilomètre du refuge, nous chaussons les raquettes. Moins d’un kilomètre plus loin nous passons entre l’Estany Negre et l’Estany del Viver.
Consignes et chausse des raquettes
Passage entre l'Estany Negre et l'Estany del Viver
Nous descendons ensuite vers ce dernier avant de reprendre notre ascension en direction de l’Estany des Dougnes où nous faisons une pause et un exercice de recherche de victimes d’avalanche.
Descente vers l'Estany del Viver
Recherche DVA à proximité de l'Estagny des Dougnes
La poursuite de notre itinéraire nous met à l’épreuve avec des passages à forte pente que nous franchissons en faisant de larges lacets. Le ciel se couvre quand nous atteignons l’Estany del Casteilla que nous traversons sans que tous s’en aperçoivent. Nous sommes à plus de 2300 m d’altitude, et la couche de neige crisse sous nos pas ce qui ne rassure pas tout le monde.
Montée à forte pente
Le lac de Casteilla
Mais la couche de glace semble épaisse et nous enchaînons les traversées des Estany d’En Gombau, de Trebens et de Sobirans. Une dernière montée et nous arrivons à 2350 m d’altitude, au point culminant de notre boucle, au pied du Carlit. Il est alors temps de débuter la descente sous un ciel de plus en plus chargé. Les passages sont délicats mais le groupe s’en sort sans encombre.
L'Estany de Trebens
Descente délicate
La descente se poursuit en longeant l’Estany de Vallell, l’Estany Long, l’Estany de la Comassa et en traversant l’Estany sec pour faire une pause à côté d’un abri sommaire. C’est l’occasion de reprendre quelques calories et de tester la recherche de victime avec sonde puis le pelletage. La neige particulièrement dure rend l’exercice physique.
Recherche de victime avec sonde
Pelletage
Nous repartons plein sud traversant la forêt sur plus de 3 km puis descendons vers le plateau des Bones Hores avant de remonter au refuge par le GR 10. Il est alors 15 h 45, ce qui laisse à chacun le loisir de prendre une boisson chaude, un encas, une douche et se préparer pour le lendemain avant le dîner à 19 heures.
Bilan de la première journée : distance : 14,8 km ; dénivelés : + 570 m – 570 m ; IBP majoré∗ : 111
∗ Dans la neige l’IBP est majoré de 30 %
Samedi 1er mars
Après la belle boucle des lacs de la veille, c’est un autre secteur que nous explorons aujourd’hui. La météo nous promet un défilé de nuages mais sans précipitation ni vent. Nous quittons le refuge comme la veille vers 8 h 30 et suivons à l’envers le chemin de jeudi jusqu’au lac d’Aude. A l’approche de ce dernier, nous mettons cap au nord, vers les Pérics, en profitant d’une belle éclaircie.
Remontée en forêt
Au-delà du lac d'Aude sur le tour des Pérics
Nous poursuivons jusqu’à la cabane de la Balmeta où comme d’autres groupes en ski de randonnée ou raquettes venant directement des Angles, nous faisons une pause. Nous repartons vers la forêt domaniale de Camporells et profitons à l’approche de l’Estany de L’Anec d’une vue dégagée sur le lac des Bouillouses.
Pause à la cabane de la Balmeta
Surplombant le lac des Bouillouses
Nous continuons en forêt puis nous installons pour pique-niquer au pied du petit Péric.
Forêt des Camporells
Pique-nique au pied du Petit Péric
13 h 30, nous prenons le chemin du retour en évoluant entre les multiples ruisseaux qui alimentent le lac des Bouillouses. Nous rejoignons finalement le GR 10 qui longe le lac jusqu’au barrage et atteignons notre refuge à 16 heures.
Retour vers le lac des Bouillouses
Entre les ruisseaux...
...serpentant vers le lac
Le lac des Bouillouses
Bilan de la deuxième journée : distance : 16,2 km ; dénivelés : + 596 m – 596 m ; IBP majoré∗ : 115
∗ Dans la neige l’IBP est majoré de 30 %
Dimanche 2 mars
Après une troisième nuit passée au refuge, la fin de notre séjour approche. Après le petit déjeuner, il faut tout charger dans notre sac et se résoudre à prendre le chemin du retour vers les Angles. Nous partons à 8 h 45. Compte tenu du poids du sac, le retour emprunte un itinéraire légèrement différent de l’aller sur lequel nous n’aurons pas besoin de nos raquettes. Au lieu de remonter jusqu’au lac d’Aude, nous descendons sur la route fermée pendant 3,3 km avant de remonter dans la forêt où nous faisons une rencontre insolite.
Dernier départ du refuge
Renconre insolite
Nous continuons jusqu’aux pistes forestières constituant les pistes de raquettes (voies blanches) de la station. Dans notre dernière descente, nous faisons une courte pause au refuge Bernardi avant de rejoindre le Pla Del Mir sur les sentiers où la neige se fait de plus en plus rare mais les arbres joliment givrés.
Retour sur les voies blanches des Angles
Dernière pause au refuge Bernardi
Le givre nocturne n'a pas suffi à enneiger le sentier
Nous arrivons aux voitures vers 11 h 30. Après restitution des équipements de sécurité, chacun prend la route pour rentrer à Pessac ou prolonger le séjour sur place.
Bilan de la descente du refuge :distance : 8,5 km ; dénivelés : + 202 m – 41 m ; IBP : 51
Malgré un enneigement déficitaire pour la saison, tous les participants ont pu profiter d’un environnement unique dans ce massif du Capcir, parfois appelé le petit Canada. Les deux jours de randonnée raquettes ont permis de découvrir deux secteurs différents et de partager une expérience en refuge en période hivernale. Mission accomplie pour les organisateurs.
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