Week-end dans le Tarn-et-Garonne

DU 7 au 9 JUIN
Un périple entre les grandes vallées fluviales de la Garonne, du Tarn et de l’Aveyron

VENDREDI 7 JUIN

Le bus est en place à l’heure dite et le départ de Pessac a lieu à 7 h 30. Trois personnes ont du annuler ; au final nous sommes 36, conduits par un très sympathique chauffeur : Pascal. Alain est l’organisateur et maître d’œuvre de l’expédition, assisté de Jacky et Bernard. Un peu moins de trois heures de route, arrêt intermédiaire compris.
C’est largement assez pour quelques présentations au micro. Les lieux que nous allons visiter sont chargés d’histoire.
Bien sûr Jacky a préparé ses fiches et affûte nos appétits avec une abondance de données sur les vieilles pierres que nous allons découvrir. Entre Moissac et Bruniquel, il y a de quoi faire.

Ciel gris, quelques gouttes de pluie mais rien n'entame le moral de l'équipage
Leçon d'histoire avec le micro du bus. tout le monde écoute

Compléments d’information par Bernard : la pente d’eau de Montech, premier acte de notre programme, et le site néanderthalien de la grotte de Bruniquel (fermée à la visite, mais qu’on découvrira via une présentation dans le château).

La pente d’eau de Montech : Arrivée à 10 h3 0 sur le site de la pente d’eau. Nous avons le temps avant la visite guidée de faire le tour de cette grande et bizarre machine, aux couleurs flashy, qui entoure une longue péniche immobile. A l’avant de la péniche, le lit du canal est en pente, jusqu’à un point situé 440 m plus loin et 13 m plus haut. L’eau s’est accumulée dans la partie basse sous forme d’une grande flaque sur laquelle flotte le bateau.

Comment ça marche ?
Notre guide, devant le mécanisme de cloison étanche
Comment ça marche ? La jeune guide qui nous fait monter à bord va tout nous expliquer, avec un enthousiasme tel qu’on pourrait la prendre pour l’inventeur de la formule.
L’idée de base est somme toute assez simple : l’eau est retenue derrière la poupe du bateau par une cloison étanche. Le rôle de la machine est de pousser la cloison, à la façon d’un piston dans une seringue, pour pousser l’eau dans le canal en pente. La flaque progresse doucement vers le haut de la pente, amenant le bateau avec elle. Astucieuse alternative du système de l’écluse et de l’ascenseur à bateau.
Entre le principe et la réalisation, il faut concevoir la machine qui va faire le job. Elle doit pousser environ 1400 tonnes d’eau sur une pente à 3 %, à une vitesse de 4,5 km/h. D’où la présence des 2 locomotives diesel qui entourent le bateau, animées chacune par un moteur de 1000 cv ! Les deux engins doivent travailler de concert, et ça ne marche que si la cloison mobile est bien étanche. Notre guide nous explique comment tous ces problèmes ont pu être résolus.
Hélas, cette superbe réalisation est maintenant à l’arrêt, ne vivant plus que sous forme de musée. La faute à la concurrence du transport routier, et aux exigences pour la protection de l’environnement : ces deux vieilles locomotives, très bruyantes et polluantes, n’ont plus leur place dans nos territoires de nos jours.
Jean-Patrick Francis (JPF) et Jacky devant les deux locomotives jumelées
Le groupe au complet sur le site de la pente d’eau.

Fin de la visite et pique-nique sur place. Très opportunément des tables et bancs sont disponibles et il y a de la place pour tout le monde. Apothéose du dessert: Claudine fait une distribution de « zezettes », délicieux petits fours secs de sa préparation. On clôture par une photo de groupe. Le remblai au bord du canal joue le rôle d’estrade, pour que grands et petits figurent à égalité sur l’image. Enfin … à peu près.
Randonnée de Montech :  On pourrait l’appeler « circuit des 2 canaux ».
C’est une boucle côté sud du canal de Montech ; paisible promenade, de 7,5 km, IBP 23.
On commence par longer ledit canal, et on bifurque au sud pour continuer dans la forêt d’Agre. On pouvait craindre la présence de passages très boueux, après les incessantes pluies de ces mois derniers.
Heureusement ça passe partout sans problème. Dans la troisième partie, nous rejoignons le canal latéral de la Garonne, que nous longeons jusqu’à l’arrivée. Le chemin aménagé le long de l’eau, environ 1,5 km, est très charmant.

Forêt d’Agre. Des obstacles inattendus barrent le chemin, mais rien n’entrave la progression de la colonne

Le Carmel de Moissac : Changement de décors après la randonnée. Le bus nous conduit vers Moissac et notre lieu de résidence. Environ 3/4 heure de route, un peu compliquée par l’obligation qui nous est faite de contourner Castelsarrazin (gros bus et camions interdits de centre ville…). A l’arrivée, l’objectif pour Pascal est de garer le bus au plus près du Carmel, c’est à dire sur une sorte d’arrêt minute au pied de la pente qui mène au vénérable bâtiment. Chance : les voitures ventouse qui occupent la place trop souvent ne sont pas là. Le déchargement des bagages se fait dans de bonnes conditions, et puis … c’est l’ascension de la « sente du calvaire » (sic) à pied, chacun avec ses fardeaux. En réalité c’est l’étape la plus sportive de la journée : environ 140 m sur une pente à 26 % avec une bonne quinzaine de kg de charge pour chacun(e). Cela se passe bien, preuve d’une bonne forme générale.
Arrivée sur la terrasse devant la chapelle et l’entrée du bâtiment, autrefois lieu de vie des sœurs carmélites, aujourd’hui reconverti en gite d’étape. C’est la section de Toulouse du Club Alpin Français qui gère le domaine. On y voit défiler nombre de pèlerins de Compostelle, qui sont la clientèle n° 1 du lieu. Ce n’est pas un hôtel, mais un lieu de halte et de convivialité pour les marcheurs. La gestion sur place est faite par des bénévoles, au premier rang desquels la très dévouée directrice Fanny Le Yondre.

Ascension de la Sente du Calvaire. Dur !
Arrivée au Carmel. La sente du Calvaire aboutit devant la chapelle
Le jardin au centre du cloitre. Au fond, derrière les arcades : le lieu de notre diner, en semi plein air.

La répartition dans les chambres est faite rapidement. Nous connaissons les conditions du lieu, à savoir que les toilettes et douches sont à l’étage, pas dans les chambres. Mais tout est parfaitement tenu et propre, et ça se passe bien pour tout le monde. Douche (pas tout le monde en même temps !) et nous sommes bientôt prêts; assez tôt pour profiter du jardin du cloitre, ravissant parterre de fleurs de toutes sortes, avec le charme d’un désordre tout apparent. Parfait pour une  aimable promenade apéritive avant l’apéritif proprement dit.

Apéritif vendredi soir. Petit discours d’introduction par Alain
Apéritif . Petit discours d’introduction par Alain
Le photographe n’a aucun mal pour obtenir des mines réjouies. Au fond, le jeune homme barbu est Pascal, notre chauffeur.
Nous changeons de jardin pour l’apéritif. Ca se passe juste derrière le cloitre, côté sud. Parfait pour installer le « matériel » préparé et transporté par Alain et Dominique.
Le diner, convoqué vers 19 h 30, a lieu sous les arcades. Température clémente, pas vraiment de vent, mais l’air peut circuler sans entrave, parce qu’il n’y a pas de vitres. C’est tout bon.
La cuisine est simple mais bien faite. Bravo aux cuisinières (Alain les félicitera après notre départ).

SAMEDI 8 JUIN : Bruniquel

Le Tarn rejoint la Garonne à 4 km à l’ouest de Moissac ; tandis que l’Aveyron rejoint le Tarn à 15 km à l’Est.
Les deux confluents sont proches. Nous partons vers les gorges de l’Aveyron, sans quitter le département du Tarn-et-Garonne. Un peu plus d’une heure de bus, jusqu’à Bruniquel. Il y a maintenant beaucoup de relief.
Nous nous arrêtons en contrebas du village, côté sud (rive gauche de l‘Aveyron) dans le sillon creusé par un ancien affluent de la rivière. On accède au village par une petite route très en pente. Nous allons la parcourir au retour de la randonnée, pour atteindre notre lieu de pique-nique.

1re partie : la randonnée.

Nous partons pour un circuit de 9 km et IBP 41, côté rive gauche (voir la carte). Tout le monde ne fera pas 9 km. Le circuit long est en fait décomposable en 2 boucles jointes. La première, au nord, fait 7 km, et elle est facile ; tandis que la seconde (4 km, au sud) est beaucoup plus pentue et escarpée. Nous ferons la pause au niveau de la partie commune et chacun(e) pourra choisir entre le retour au village ou continuer sur la partie sud.
Nous démarrons vers l’est, pour suivre le circuit dans le sens antihoraire. Au bout d’une dizaine de minutes,  nous profitons d’une vue dégagée sur le village haut perché plein nord de notre position. Nous le contournons un peu plus loin, pour suivre la rive gauche de l’Aveyron, sur le chemin des Estournels.
On passe sous les murailles du château, qui domine la zone au ras d’un précipice de 80 m ! Il faut lever la tête très haut pour apercevoir les pierres embases de la forteresse. L’érosion par la rivière a dégagé des cavités en bas de la paroi, qui ont servi d’abris pour nos lointains ancêtres de l’époque Magdalénienne (environ 15000 ans avant notre ère).
On passe un peu de temps pour lire les informations sur les pancartes, qui relatent les nombreuses découvertes d’outils et d’objets d’art laissés par ces très anciens habitants. Bruniquel est un haut lieu de la préhistoire.
Suite de la promenade : le moulin des Estournels, que nous laissons sur notre droite, et le moulin Des Bordes, auquel on accède par un chemin sinueux qui passe sous la route départementale. Du vieux moulin, aujourd’hui abandonné, il ne reste qu’une élégante ruine de pierre à moitié envahie par la végétation. Il a pour successeur et voisine une centrale hydroélectrique, sans doute plus efficace et rentable dans son rôle de producteur d’énergie, mais à l’architecture béton-ferraille très mal venue sur le site. On oublie…
On quitte ensuite la rivière, pour reprendre de l’altitude. On marche sur une petite route ; la pente sur 2 km n’est pas forte ; assez quand même pour une bonne suée. Petite halte en haut. Il faut ensuite trouver le petit sentier caillouteux qui part à droite après Le Bastié. Et nous voici arrivés au km 6 (repère alt.167 sur la carte) pour la pause.
C’est le lieu convenu pour se séparer. Le premier groupe, conduit par Jacky, prend le sentier qui mène au village, et le reste de la troupe continue sur la 2e partie avec Alain et Bernard. Les lignes de niveaux se resserrent ; il faut monter 140 m jusqu’au dôme qui domine Bruniquel au sud.
Puis vient la descente. La pente est assez forte pour que cessent les conversations. Chacun se concentre sur le terrain et ses pieds ; attention de ne pas s’entraver ou déraper sur les cailloux. C’est du sentier de montagne.

Petit arrêt sur une très discrète bretelle à droite au niveau du point marqué « Tomb. » sur la carte.
S’y trouve une sépulture massive, à peine dégagée de la végétation tout autour.
Sur un côté on peut lire le nom du défunt, Alfred de la Palme, et sur l’autre un hommage qui lui est rendu par un certain W. Minturn.
Que fait cette tombe à cet endroit ?
On s’interroge…
Une trouée dans la végétation nous laisse voir brièvement le village sur la pente en face de nous, façon carte postale, et puis c’est la dernière partie de la descente. On arrive tout en bas en dessous du village. Courage pour la montée finale jusqu’à la mairie.

La tombe dite « de l’Anglais », portant l’hommage de son ami : « This man truly was my friend ». « Ce gars était vraiment mon pote », dirait-on de nos jours chez nous

Nous voici arrivés et acclamés par les marcheurs du 1er groupe qui nous attendent. Fin de la randonnée et pique-nique !

2e partie : Bruniquel village.

Tourisme-et-culture, mais ce n’est quand même pas la fin de la partie sportive. Le village est tout en pente, et c’est raide ! Heureusement on a le temps d’y aller doucement, et nos efforts sont récompensés. On parcourt un dédale de ruelles et de bâtisses médiévales amoureusement préservées. Beaucoup sont en cours de rénovation. Tout en haut, c’est le sommet dans tous les sens du terme : le château ! Enfin, il faut dire « les châteaux », car ils sont deux, le « vieux » et le « jeune », accouplés au point de n’être pas discernables de loin. Ce sont les survivants d’une longue histoire (plus de mille ans) faite comme toujours de querelles et de guerres entre familles et religions. Donc beaucoup de dégâts …Le lieu est ouvert à la visite, suivant un parcours commenté (audioguide). Depuis la salle dite « Renaissance » on peut voir un bout du sentier que nous avons parcouru le matin, quasiment à la verticale 90 m plus bas !
Au-dessus c’est le donjon qui domine le site par sa hauteur et son âge (XIIe siècle). Quelques éléments du tournage du film « le vieux fusil » sont encore visibles, en particulier la trace noire laissée par le lance-flammes autour de sa victime (incarnée par Romy Schneider).
Deux espaces sont consacrés à la préhistoire : époque Magdalénienne avec de nombreux objets et restes trouvés dans les abris sous roche ; époque Néanderthalienne, avec une abondance d’explications sur la grotte de Bruniquel et ses mystères. On s’instruit ; on admire aussi la dépouille de la « dame de Bruniquel », en particulier sa dentition digne d’une publicité pour Colgate et pourtant vieille de … 15000 ans !

Sur le chemin vers les deux châteaux. Vielles pierres et décors végétal

Fin de la visite, retour vers le village. Nous sommes quelques un(e)s qui faisons escale chez l’artisan glacier. La dame nous concocte quelques délices multicolores sur mesure, que nous dégustons ensuite avec une prudente lenteur pour ne rien perdre dans la descente. Et nous retrouvons le bus, aux bons soins de Pascal. Cap sur Moissac.

Back to Moissac. On arrive par le haut de la Côte Saint-Laurent, pour venir se garer sur l’arrêt minute au pied de la sente du Calvaire. Hélas la «ventouse », grosse Mercédès noire, a repris la place. Quelques tractations plus tard (merci au négociateur, pas à la police municipale qui a refusé d’intervenir) l’espace est dégagé, et on peut débarquer en sécurité.
Encore un peu de sport pour la montée vers le Carmel, mais cette fois sans les valises. C’est mieux.
Un peu de détente, et puis apéro, repas chaud, repos après cette longue et riche journée.

DIMANCHE 9 JUIN : Journée tourisme

Nous quittons le Carmel, cette fois dans le sens de la descente. Facile ! Les bagages sont chargés dans le bus, et nous continuons à pied.
L’église et l’abbaye de Moissac sont à 10 mn de marche, dans la ville juste en bas. Nous avons une petite heure devant nous avant la visite programmée de l’abbaye.
On flâne devant quelques créations contemporaines, et on se retrouve devant le très réputé tympan de l’église Saint-Pierre de Moissac (XIIe siècle). C’est un foisonnement dense de sculptures de l’époque romane, présentant des personnages et scènes bibliques et une multitude d’animaux. Le profane est admiratif mais perplexe. On s’interroge, mais très opportunément un jeune homme à la longue barbe de prophète est là assis sur une marche et qui se répend en explications. L’homme est très savant, expert de chaque détail de l’édifice et passionnant pour qui prend le temps de l’écouter ; il a de quoi écrire un livre… Et c’est gratuit pour les auditeurs que nous sommes
Visite de l’église et du cloître. Nous sommes maintenant encadrés par un guide officiel. C’est encore un personnage étonnant, à la posture singulière et avec un niveau de connaissances d’historien plutôt que de simple guide touristique.
Sa passion est communicative, tandis qu’il nous présente quelques merveilles du lieu, dont les magnifiques sculptures en bois polychrome : Fuite en Egypte, Christ et Mise au tombeau.Le cloître, datant du XIIe siècle siècle, est connu dans le monde entier. Il est encore là depuis son origine romane au XIIe siècle, survivant et pour parties reconstruit après des innombrables guerres, épidémies de peste et leurs cortèges de destructions. Le récit du guide est dense, il a tellement de choses à dire … On ne prend pas de notes, mais on se rassure en se rappelant que Wikipedia est là pour combler nos trous de mémoire*.

Sculptures de Jean-Louis Toutain. L’art contemporain face aux vieilles pierres de l’abbatiale
Péché de luxure mais: c’est le diable qui est à gauche...
Le cloître. Colonnettes de marbre et chapiteaux finement sculptés, chacun racontant une histoire
Fin de la visite, retour au bus, un peu de marche et en route pour Donzac.
Donzac est sur notre route de retour, toujours dans le département de Tarn-et-Garonne, à sa limite ouest.
D’abord le pique-nique. Il ne fait pas beau, le ciel est sombre et la pluie est fraiche. Heureusement pour nous, le musée dispose d’une salle confortable qui nous est offerte par la directrice pour nous attabler. Merci madame !
Le conservatoire des métiers d’autrefois est un lieu magique, très émouvant pour nous visiteurs et anciens enfants (baby-boomers !) d’une époque aujourd’hui lointaine. On y revit ce que nous-mêmes, nos parents et grands-parents avons fréquenté dans nos enfances. Le conservatoire est vaste. C’est un ensemble de mini musées que l’on parcourt en séquence, chacun figurant un métier particulier, sur une période couvrant une centaine d’années.
Les reconstitutions sont très soignées. On retrouve « comme si on y était » les outils du dentiste et du chirurgien (ouille !), de l’horloger, du maréchal-ferrant, etc., et on s’assoit sur les bancs dans la classe de l’école communale, avec ses encriers intacts. L’instituteur est là bien présent, la discipline aussi !
Et on termine par les voitures anciennes, certaines plus belles que neuves. On se rappelle les moments de bonheur lorsque, tout petits, nous étions les passagers de ces véhicules approximatifs alors pilotés par nos grands-pères.
Fin de la visite ; il est temps de remonter dans le bus.
On profite du temps passé sur l’autoroute pour remercier Alain et ses partenaires qui ont conçu et animé ce séjour, en même temps qu’on encourage celles et ceux qui voudraient s’engager dans l’association pour prendre le relais. Merci à nos deux animateurs en formation, Marcel et Jean-Patrick, qui ont plusieurs fois mené le groupe pendant ce séjour.
Dans la collection de véhicules anciens du musée: cet engin futuriste de 1949, biplace tandem, sorte de scooter fermé, et qui semble avoir inspiré quelques réalisations présentées de nos jours comme futuristes**

Arrivée à Pessac aux alentours de 18 heures, et restitution des bagages. On se dit au revoir rapidement, car il est encore temps pour se rendre au bureau de vote et exprimer son choix pour les élections dites « européennes ». Vite, c’est faisable !

A l’année prochaine !

*https://www.toys4vip.com/fr/luxury-toy/lit-motors-c-1/160/

**voir par ex. : https://www.toys4vip.com/fr/luxury-toy/lit-motors-c-1/160/

Annexe : cartes de nos randonnées

Randonnée de Montech. Le bus nous a déposés dans la courbe au nord du cimetière et nous a rejoints devant les terrains de sport à notre arrivée
Randonnée de Bruniquel. Le circuit court rejoint Bruniquel par le PR à partir du repère altimétrique 167