Du 15 au 17 septembre 2023

Un week-end de découverte et de promenades
entre le parc des volcans d’Auvergne et le parc des Causses du Quercy

  • Un programme sur 3 journées, partagées entre randonnées pédestres et visites touristiques.
  • Voyages en autocar de tourisme.
  • Objectif : un peu de sport, détente et convivialité.

Vendredi 15 septembre : Pessac - Vendes

Départ de Pessac théoriquement à 8 heures, mais un sérieux problème de bus nous fait démarrer… bien en retard. Nous voyageons avec un bus de remplacement. La route est longue, mais on n’a pas le temps de sombrer dans l’ennui : Jacky nous a préparé toute une série de devinettes et casse-têtes ludiques qui nous font gamberger pour un bout de temps. Un peu de sport cérébral avant le sport tout court.
Nous arrivons sur le site de la cascade de Salins vers 16 h 30. Trop tard pour faire la totalité de la randonnée prévue, mais pas trop tard pour voir l’essentiel : la cascade !
Au départ du parking, le sentier nous mène au pied de la chute d’eau, que nous admirons en contre-jour : formidable douche, de 30 mètres de haut. Un régal pour le photographe, à condition de ne pas tremper l’appareil. Le sentier est raide et mal pavé : prudence !
Jacky donne les consignes. Au menu : orthographe, arithmétique, géométrie, logique, et humour.
Descente vers la cascade de Salins. Attention où on met les pieds !
Daniel, au pied de la cascade. Le sentier passe à l’arrière de la chute d’eau, le long de la paroi rocheuse. Le déluge est vu en contre-jour.
Tout va bien, nous remontons vers le parking. Conséquence du problème du matin, ce n’est pas le même bus qui doit nous mener de Salins au VVF à Vendes. Il a donc fallu sortir tous nos bagages du premier bus, et les entreposer sur le parking. Heureusement il fait beau ; tout est au sec, et les bagages sont bien gardés. Tout le monde est là.
S’en suivent quelques minutes d’attente jusqu’à l’arrivée du deuxième bus, celui qui prend le relais vers Vendes. La bonne humeur générale est intacte, malgré les contretemps. La dernière étape est courte : une demi-heure de route jusqu’à Vendes. 18 h 30 : arrivée au VVF où nous sommes accueillis par la très jeune et sémillante directrice du village.
On s’installe rapidement, pour passer à la suite : apéro de bienvenue et dîner.
Parking de la cascade de Salins. Deux "féroces" gardiennes veillent sur nos bagages entreposés
Nos habitations au VVF de Vendes : maisons en pierres ou chalets bois.

La cascade de Salins :  Le circuit initialement prévu fait une boucle autour de la cascade. La partie à l’ouest est un prolongement, qui nous fait monter jusqu’au château de Mazerolles, qu’on peut admirer depuis le point indiqué (km 3). Malheureusement le problème de bus que nous avons subi le matin nous a mis très en retard, et nous avons du nous contenter de la descente jusqu’à la cascade.

Samedi 16 septembre : Journée à Salers

Cette fois, on ne change pas de bus. C’est le même véhicule que la veille au soir, et on va le garder toute la journée.
En route pour Salers (40 mn).
Salers : bijou de cinq siècles d’âge, parmi les plus beaux villages de France, avec ses constructions en pierre de lave soigneusement préservées.
Le décor alentour est fait pour le promeneur : les volcans d’Auvergne sont à l’est, avec le Puy Violent en premier plan, les vallées de la Maronne et de l’Aspre en contrebas. La « ronde de Salers » est le circuit à suivre pour faire le tour du village. Quelques kilomètres suffisent pour profiter d’une variété de paysages.
On commence à partir de 9 heures par la partie au nord-est. La température est parfaite mais le vent est frais, franchement fort en altitude, comme l’indique la série des nuages lenticulaires hauts dans le ciel.

Montée vers le rocher de la Peyrade, balcon sur la vallée de la Maronne. Du vent, fort en altitude, mais un peu de soleil pour tenir chaud. En haut de l’image: les nuages d’onde ; et à l’horizon est: le dôme pointu du Puy Violent.

Retour au village un peu avant midi. D’après le programme, on reprend la marche à 14 h 30, ce qui laisse pas mal de temps pour flâner et admirer les vénérables édifices (à ne pas manquer : la place Tyssandier d’Escous, l’église Saint-Mathieu, avec son retable et sa très renommée Mise au Tombeau.

On a un peu de temps pour chiner. Mireille : photographe photographiée
Salers, vu du côté Ouest

On se retrouve pour le pique-nique sur l’esplanade de Barrouze, magnifique plateforme arborée sur les remparts au sud du village

La troupe réunie sur l’esplanade de Barrouze, après la pause pique-nique
Reprise de la randonnée. On continue de tourner autour du village, maintenant côté ouest.
Le sentier mal défriché nous fait passer dans de hautes orties (ouille! pour qui est en short). Petite pente bien raide ensuite ; franchie sans problème grâce à la rampe métallique en haut du passage. La suite est à peu horizontale, parmi les prés. Coups d’œil sur les vaches de Salers : c’est la spécialité du lieu.
La pure race de Salers, vantée pour sa viande et son fromage. On admire, mais pas de trop près, car c’est l’époque du vêlage.
Le chef. Hé ! Ici c’est chez moi !
la boucle ouest du parcours nous ramène vers le village. Nous avons rendez-vous devant la gendarmerie avec Marcel, « émissaire » de la ferme de Fouey, qui va nous guider jusqu’à la fromagerie. C’est la dernière étape : une demi-heure de marche, cap plein nord. Arrivée à la ferme : nous sommes attendus, mais il y a déjà du monde. C’est le dernier jour de vente, avant les vacances du personnel.
Comme convenu, le patron du lieu nous présente son industrie. En dépit de sa très remarquable corpulence, il n’a qu’une petite voix ; son discours est difficile à suivre.
En tout cas, on apprécie les petits morceaux de fromage offerts pour la démonstration, et on admire, derrière la vitrine de l’entrepôt, les alignements de dizaines de tommes. De quoi soutenir un siège !
Fromagerie de la ferme de Fouey. 20 kg par tomme. Vous m’en mettrez 3, s’il vous plait.
Apéritif sur la terrasse du restaurant du VVF. En jaune : Claudine, qui nous a régalés avec quelques délicieuses préparations.

Samedi matin : la boucle Nord-Est au départ de Salers. La vue est plongeante depuis le rocher de la Peyrade, comme on le devine d’après les courbes de niveau. L’arrivée est située sur l’esplanade de Barrouze, à la limite Sud du village, sur les remparts.

Samedi après-midi : 2ème partie de la ronde de Salers, suivie de la montée vers Foix et la fromagerie de la ferme de Fouey.

Dimanche 17 septembre : Visite des sites de Martel et Lacave - Pessac

En route pour les visites, avec un 3e autocar. On ne le quittera qu’à notre retour à Pessac.
La route est longue jusqu’à Martel, mais heureusement Jacky est là pour prendre le micro et profiter de ce temps pour nous instruire. Finies les maths et les devinettes, place à l’histoire-géographie du Cantal. Le maître nous fait confiance: pas de contrôle des connaissances…
C’est un morceau d’histoire des chemins de fer qui nous attend à Martel. Nous retrouvons un peu de nos lointaines enfances avec ce train animé par une vraie locomotive à vapeur, comme autrefois. La voie sur laquelle nous roulons à la vitesse d’un vélo suit la rive gauche de la Dordogne. C’est une suite de balcons taillés dans la falaise calcaire, de tunnels et de remblais ; tout ça construit il y a plus de cent ans avec des moyens qui paraissent dérisoires de nos jours. On admire !
Pas de fenêtres pour les passagers ; nous sommes à l’air libre, largement dans la fumée de la locomotive. Les tunnels paraissent très longs car on les franchit en se retenant de respirer… et de rire.
Le train de Martel. La locomotive est dans un état « plus beau que neuf »
Après cet épisode ferroviaire, nous transitons vers le site de Lacave, toujours le long de la Dordogne. Le lieu est confortablement aménagé pour notre dernier pique-nique. Dernière visite. Les grottes de Lacave sont un réseau de vastes salles souterraines reliées par des corridors naturels. On y accède avec un petit train, sorte de métro en miniature qui monte dans un long tunnel creusé dans la falaise. C’est très serré. L’ascension dure plusieurs minutes, qui peuvent paraître longues si on est claustrophobe. L’arrivée dans la première salle est d’autant plus impressionnante.
Là nous attend notre guide, que nous allons suivre pendant plus d’une heure de visite, sur une distance de 1,6 km de galeries. L’homme est très savant et clair dans son discours ; on apprend beaucoup sur les subtils mécanismes de la nature à l’œuvre dans ce lieu, et même sur quelques étrangetés qui sont encore du domaine de la recherche.
Les photographes mitraillent ; il y a de quoi faire!
Quelques belles concrétions. Les zones blanches sont des dépôts de calcite. Les petits cristaux brillent comme des étoiles (certains les appellent « lucioles »)
Départ de Lacave à 16 heures, pour le retour. Nous quittons ce lieu en même temps que le beau temps. Le ciel se couvre et MétéoFrance ne laisse aucun doute quant à ce qui nous attend : orages !
Mais nous avons encore un peu de temps pour faire de la route avant la pluie; ce qui nous permet de faire la pause réglementaire au sec. Jacky, qui a dépouillé nos copies d’examen, en profite pour la remise des prix. Bravo à Françoise Dauvergne, lauréate de l’épreuve !
Arrive ensuite ce qui était annoncé : un déluge tombe sur Libourne et alentour. On n’y voit presque plus rien après le péage de l’autoroute, le car ne dépasse pas 50 kmh. Ça se calme ensuite, tandis que nous laissons progressivement derrière nous l’énorme cumulonimbus source de la douche.
Revoilà le soleil, qui nous offre un ultime spectacle tandis que nous atteignons la rocade de Bordeaux : un magnifique arc-en-ciel, demi-cercle complet, et, cerise sur le gâteau, un arc de second ordre très clairement visible (rare!).
Retour à Pessac vers 20 heures. C’est fini pour cette fois, et c’est déjà un beau souvenir. A la prochaine !
Arc-en-ciel double. L’arc de second ordre, moins brillant que l’ordre principal, est le plus souvent à peine visible. Source : https://blogs.futura-sciences.com.
Daniel et Robert. Ah ! C’était bien !