Séjour aux Cabannes (Ariège)

Du 12 au 16 juin 2023

Lundi 12 juin : boucle d'Arnave

Quinze participants répartis dans 5 voitures se sont dirigés vers la petite commune d’Arnave, à proximité de Tarascon-sur- Ariège, pour arriver à l’heure du pique-nique qui marque le début du séjour. Une pensée pour Alain qui n’a pu se joindre à nous après avoir tant œuvré pour préparer cette sortie. Une fois restaurés, le temps incertain nous a quand même permis de faire une randonnée de « mise en jambes », d’un peu moins de 3 heures, sous de nombreux sous-bois. Il a fallu gravir de belles pentes pour mériter la petite chapelle romane de Saint-Paul et sa pierre noire sensée guérir l’épilepsie …sous réserve de dormir toute une nuit la tête posée dessus.
Après une pause, nous poursuivons jusqu’au Col d’Ussat qui nous a récompensés avec un beau point de vue sur Tarascon.
La chapelle Saint-Claude
La chapelle Saint-Paul
Point de vue au col d'Ussat
Point de vue au col d'Ussat
Une légère pluie nous a momentanément rattrapés durant la deuxième partie de la randonnée.
Après 6 km environ et 370 m de dénivelé positif, nous avons repris la route pour rejoindre l’hébergement au complexe des « Oustalous », dans le village des « Cabannes » entre Tarascon et Ax les thermes. Certains ont alors commencé à lorgner sur la piscine chauffée qui nous attendait…
Chacun a pris plaisir le soir à se retrouver autour de la table pour faire mieux connaissance et évoquer les randonnées à venir.
Moment de convivialité au gîte
Moment de convivialité au gîte

Les chiffres du jour : distance : 5,7 km ; dénivelé + : 370 m ;  durée de l’étape : 2 h 45  IBP 52

Mardi 13 juin : le plateau du Chioula

Direction le plateau du Chioula via la très fréquentée N 20 qui file jusqu’en Andorre. Cela nous a permis de découvrir la vallée de l’Ariège et ses villages. Le plus connu étant Luzenac et sa fameuse carrière de talc. Passé Ax-les-Thermes, nous quittons la nationale et la route grimpe bien en lacets pour atteindre le parking du col du Chioula. Nous y croisons des troupeaux de Mérens, beaux et rustiques chevaux locaux, et quelques chevreuils surpris au détour de virages.
La météo est toujours incertaine mais nous espérons bien éviter la pluie et les orages annoncés dans l’après-midi.
Nous laissons les voitures au parking du col du Chioula pour entamer une boucle d’un peu plus de 17 km et 430 m de dénivelé positif. Pas de fortes pentes et un agréable sentier au milieu des bois en direction du col de Pierre Blanche.
De là, nous poursuivons vers le col de Rieufred où la végétation a changé. Les sapins ont laissé place aux pâturages et leurs troupeaux de vaches… parfois encombrants.
En direction du col de Pierre Blanche
En direction du col de Pierre Blanche
Pâturages au col de Rieufred
Pâturages au col de Rieufred

L’horizon est encore dégagé ce qui permet d’admirer de beaux points de vues sur les vallées alentours.
A l’heure du déjeuner, nous nous arrêtons au refuge du Chioula pour manger sur sa terrasse.
Malheureusement, une randonneuse fait un faux pas et se trouve dans l’incapacité de continuer le séjour.
Nous prenons les dispositions pour que son retour se fasse dans les meilleures conditions possibles.
De son côté, le groupe a repris le chemin jusqu’aux voitures alors que la pluie arrive à grands pas.

Tour d'horizon depuis le plateau du Chioula
Repas sur la terrasse du refuge de la Chioula
Repas sur la terrasse du refuge de la Chioula

Retour « aux Cabannes »  pour se mettre à l’abri, pratiquer quelques étirements pour certains et prendre une bonne douche. Les jeux de société mettent de l’ambiance et permettent ainsi de se réchauffer si ce n’est de s’échauffer !
Le repas du soir permet de découvrir l’apéritif local « l’Hypocras ».
Son origine remonte à l’époque médiévale, et il a été très apprécié notamment par l’originalité de sa fabrication à base de cannelle, cardamome, clous de girofle, gingembre, pétales de roses.

Les chiffres du jour : distance : 16,3 km ; dénivelé + : 430 m ;  durée de l’étape : 3 h 45 –  IBP 67

Mercredi 14 juin : visite de la grotte de Niaux

La météo est vraiment mauvaise et nous décidons de changer le programme. Pour contrer la grisaille et la pluie, autant se mettre à l’abri de la grotte de Niaux dont la visite était prévue le vendredi.
C’est un ravissement de découvrir les peintures rupestres qui paraissent avoir été faites la veille, et qui nous sont dévoilées par un guide sympathique. La grotte possède plus de 70 peintures pariétales (bisons, chevaux, bouquetins) dont une bonne partie est visible par le public, en groupes d’une vingtaine de personnes qui déambulent avec une lampe torche dans les profondeurs de la vallée de Vicdessos.
A la fin de la visite, miracle, la pluie a laissé place au soleil qui nous illumine.
Le groupe en profite pour se désaltérer à Tarascon-sur-Ariège et ensuite visiter cette petite ville qui possède des charmes cachés que l’on n’imagine pas en passant sur la route nationale à proximité.
De retour au logement certain(e)s ne résistent pas aux attraits de la piscine puis à une petite marche aux alentours.

Jeudi 15 juin : le plateau de Beille

Ca y est, c’est gagné, le beau temps est là. Direction le plateau de Beille, bien connu des « fondeurs » et autres « mushers ». Malheureusement, les stigmates de l’incendie récent du bâtiment de la station gâchent le paysage. Mais les 13 km de la boucle offrent de magnifiques panoramas (photo 7 Ariege beille) avec un point haut à 2045 m. Nous sommes accueillis par les aboiements des chiens de traîneau qui saluent notre passage. Le chemin se poursuit par un sentier à flanc de montagne, (photo 8 Ariege beille) légèrement en montée pour atteindre la « Jasse (prairie en patois local) de Roudous » 

Panorama depuis le plateau de Beille
Panorama au pied du plateau de Beille
Sentier à flanc de montagne
Sentier à flanc de montagne
La jasse de Roudous
La jasse de Roudous
Arrivés à la jasse une famille chèvres nous accueille avec beaucoup d’intérêt pour … nos sacs à dos et leurs provisions.
Leur affection est très marquée et il ne faut pas espérer les semer dans la pente qui nous mène à la pause banane bien méritée. Nous rejoignons ensuite le chemin du GR 10 en direction de « l’Orri de Beille » d’où nous pouvons bénéficier d’un point de vue à 360 °.
Des chèvres bien intéressées...
Des chèvres bien intéressées...
par une pause-banane
Pause-banane
Puis, nous reprenons le chemin pour déjeuner à la cabane de la « Jasse de Beille d’en bas » et ses roches qui semblent avoir été posées là pour nous servir de table et sièges, avec une vue imprenable sur la vallée d’Ax et la carrière de Luzenac.
Nous rejoignons ensuite un autre tronçon du GR 10 pour regagner les voitures après 4 heures de randonnée.
La piscine, les étirements et le farniente nous attendent au logement.

Les chiffres du jour : distance : 13,7 km ; dénivelé + : 390 m ;  durée de l’étape : 3 h 45 –  IBP 64

Vendredi 16 juin : Boucle d'Ax-les-Thermes

Déjà le dernier jour. Une jolie randonnée de plus de 17 kilomètres est au programme à partir d’Ax-les-Thermes et ses sources d’eau chaude. Après avoir traversé les bois nous atteignons le typique village d’Ascou  qui s’accroche avec ses rues étroites à flanc de colline. Puis la pente s’adoucit en direction du barrage de Goulours et son plan d’eau dont nous faisons le tour pour traverser à nouveau la forêt.
La randonnée fait 523 m de dénivelé positif et négatif dont une belle descente pierreuse à partir du « Porteille (petit col en patois local) d’Orgeix » vers le village du même nom. La pause déjeuner est la bienvenue au bord de l’Oriège, en compagnie de jeunes cavaliers qui s’entraînent à proximité. 

Ascou
Ascou
Déjeuner au bord de l'Oriège
Le soleil est ardent, le village et le paysage prêtent à la flânerie d’autant que c’est ensuite le retour vers Pessac. Mais le temps passe et il faut se remettre en chemin pour regagner les voitures, non sans oublier de saluer au passage la statue de Sainte-Germaine à proximité du château d’Orgeix, lequel est malheureusement en piteux état.
Arrivés aux voitures, chacun repart chez soi, ravi de ce séjour qui a permis de découvrir de beaux paysages Ariégeois, dans une ambiance et une convivialité appréciées de tous et que tous auraient aimé partager avec Alain et Annick.

Les chiffres du jour : distance : 17 km ; dénivelé + – : 523 m ;  durée de l’étape : 4 h heures –  IBP 60